On nous avait donné une moitié de cagette de coings…Je crois qu’on a passé 6h en cuisine.
Mais rassurez-vous, cela en valait la chandelle puisqu’on a pu régaler nos proches d’une sorte de marmelade de coing – certain diront qu’à la base on voulait faire de la gelée mais qu’on a foiré les proportions – Le résultat me plait donc, c’est l’important : texture mielleuse et douce.
Étape 1 : Laver et frotter les coings pour ôter le duvet avec une éponge – long, on en voyait plus le bout !-
Étape 2 : Dans une haute casserole, couper en bout les coings, laisser quelques trognons (les pépins apportent de la pectine) et couvrir d’eau. Une fois que les morceaux sont tendres, extraire le jus.
Étape 3 : On a eu envie de presser un maximum la chair des coings dans un tamis. Cela a chargé en texture nos marmelades. -Adieu aussi le bel aspect translucide des gelée de coings parfaitement réalisées-
Étape 4 : Pour 1 litre de jus, j’ai mis 2 cuillères à café d’agar agar, 200g de sucre gélifié périmé et un verre de sucre de canne. Enfin, en gros. -vous avez le droit de m’en vouloir de toujours cuisiner sans proportions exactes-
Étape 5 : Sur feu moyen, sans couvercle. Elle est prête quand la goutte se forme sur une assiette : on pose une goutte, il faut pouvoir retourner l’assiette sans que cela coule. La texture faisait sirop quand c’était encore chaud -donc un peu inquiétant, mais j’en pouvais plus de la cuisson qui dure plus de 45 minutes !- Bonne nouvelle, en refroidissant la texture se solidifie !
Bocaux ébouillantés, étiquettes le lendemain et voilà !
Pour conclure, je suis contente de ne pas avoir suivi de recettes existantes car je ne vois pas l’intérêt de mettre plus de sucre ou du citron. Ma texture est intéressante car très crémeuse, entre compote et confiture, c’est pour cela que je l’ai appelé marmelade de coings. Dans le yaourt, avec des crêpes, le matin en tartine : un régal !