Comprendre la non motivation (de perdre du poids et de faire du sport) par les hormones : entretien avec un diététicien

Vidéo hyper intéressante avec un diététicien et un kiné 30 min : La vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=FXVEQh-JK3w&ab_channel=MajorMouvement

A vrai dire, j’ai la chance d’être quelqu’un d’actif et qui n’arrête pas d’apprendre pour s’améliorer (nature ? éducation ? beaucoup de développement perso ?) et de parfaitement comprendre les enjeux décrits dans cette vidéo. J’ose l’écrire, car être malade avec un cœur à 130 à la moindre action, faire des malaises, c’est qu’on est vraiment motivée. J’en suis fière. Je crois même qu’il y a des gens qui m’envient alors qu’il ne s’agit pas d’un don donné par un fée à la naissance.

Cependant, à mon grand désarroi, j’ai rarement réussi à motiver mes proches à faire du sport, à prendre soin d’eux, à faciliter leur alimentation en la rendant plus saine etc. L’un des objectifs de ce blog était celui là, et il n’est pas (du tout) atteint.

Cela me donne le sentiment de n’avoir aucun poids auprès des autres et d’être inutile. Et aussi un gros sentiment de solitude à me motiver seule, la plupart du temps. On comprendra mon amour pour la solitude. Du coup, ces dernières années, j’ai transformé cet échec en développant ma relation avec les chiens, qui eux sont motivés à apprendre et aiment écouter mes recommandations pour leur mieux-être. Je sais sans doute mieux parler aux chiens qu’aux humains 🙂

Cette vidéo permet d’expliquer à ceux qui ont du mal à se motiver, et je l’espère cela les aidera à changer et à gagner en santé !

Mes notes :

Pas une question de volonté mais de neuroscience

La neurosciences avec les hormones entre en jeu dans notre relation à la nourriture.

Le cerveau doit vraiment comprendre ce qui le motive à perdre du poids par exemple, et être conscient des efforts que cela demande en positif et négatif. Pas juste l’image par rapport aux autres.

Bien gérer le curseur entre repos-action

Se rendre multi tache rend stressé : adrénaline au départ, puis sérotonine pour l’action (chute de magnésium), et cortisol qui peut amener au burn out si trop haut, mais si trop bas, on ne sera pas assez alerte.

Si on se réveille épuisé avec douleurs, c’est que sûrement problème d’hormones neurotransmetteurs.

Il faut savoir rester en action, sans trop en faire, et savoir se poser.

Dans notre corps, dans les cellules on a des organites qui sont des mitochondries, sorte de centrale nucléaire qui secrètent de l’ATP (molécules d’énergie) et si on reste en inaction totale, le corps ne va donc plus les secréter. Donc attention aux vacances : où on finit par ne rien faire en croyant se reposer.

Comment sécréter la précieuse dopamine et avoir de bons acides aminés

L’action permet de créer de la dopamine, mais la malbouffe aussi permet de sécréter un shot de dopamine par facilité. Donc bien important de passer à l’action, se fixer des petits objectifs d’abord en se félicitant à chaque fois : se féliciter permet de sécréter de la dopamine.

Le paradoxe français : se dire fier de quelque chose donne l’impression d’être prétentieux : or il est nécessaire de s’aimer et de s’encourager. Ce renforcement pousse à maintenir l’effort et en faire plus (grâce à la dopamine).

MATIN : Bien commencer sa journée avec des bons acides aminés : protéines et bonnes graisses qui se transformeront en dopamine, glucide pour l’énergie, toujours être en mouvement dès le matin et s’interdire le « snooze » du réveil : on va rester en état léthargique si on repousse le lever. Cure de tyrosine peuvent aider.

16h : choc de sérotonine vers 16h : donc on peut faire un goûter pour aider la sécrétion de sérotonine, qui est calmante. Tryptophane.

Accepter la situation puis trouver quelle action mettre en place pour un mindset dynamique et arriver à son objectif poids. Il faut se dire : « Je suis responsable » et donc cela va faire sécréter de la dopamine qui est un neurotransmetteur qui agit quand on met en place des actions qui vont dans notre sens.

TOUTE LA JOURNÉE : Trouver une activité qui nous plait, bien dormir, glucides le soir, to do list, limiter café, supplémentation magnésium, cohérence cardiaque 1 -3 fois par jour.

On a toujours le temps : on perd du temps sur certaines choses, donc on trouve le temps dessus.

On pense à sécréter notre dopamine de façon naturelle en passant à l’action : on limite les écrans et plats tout prêts qui en font secréter de façon négative. Si la motivation est le poids, ce n’est pas durable, il faut plutôt se motiver en pensant santé : objectif plus durable.

TOUT est lié : perdre les mauvaises habitudes

On doit veiller à son alimentation car si le microbiote va mal, la santé digestive et mentale vont aller mal aussi.

La culpabilisation fait augmenter le cortisol et donc le stress : on doit éviter les excès en restriction, associer junk food à des moments de plaisir non réguliers occasionnels.

Shot de dopamine négative en commandant à manger junk food en regardant la TV régulièrement : pas bon car le cerveau croit que c’est bon pour lui. Quand on est mal on doit apprendre au cerveau à gérer autrement le mal être : en appelant ami, sport, art etc.

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